L'impact potentiel du Brexit sur la main-d'oeuvre

Publié sur 7 juillet 2016

Comme vous l'avez sans doute entendu, le Brexit est devenu une réalité puisque le Royaume-Uni a voté pour quitter l'Union européenne. La libre circulation des travailleurs est l'un des principes fondateurs clés de l'UE. Cela inclut la possibilité pour les citoyens de l'UE de vivre et de travailler dans un pays membre sans permis de travail, ainsi que les avantages sociaux après un licenciement. Maintenant que le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne, l'économie sera certainement affectée. Les institutions bancaires envisagent de réduire leurs effectifs ou de déménager, ce qui pourrait perturber le rôle de Londres en tant que centre financier.

Des suppressions d'emplois sont également probables dans les grandes organisations de la région, notamment dans les secteurs de la production alimentaire, de l'agriculture et de l'exploitation minière. Ceci est dû au fait que la libre circulation des personnes risque d'être supprimée et que de nombreux migrants perdront leur emploi. Vous trouverez ci-dessous une liste des secteurs d'activité qui dépendent le plus des travailleurs migrants, ainsi que le pourcentage de travailleurs migrants dans chacun d'eux (par le biais de http://ind.pn/29x0GeO). Les secteurs de l'automobile et de l'aviation sont également surveillés pour des réductions d'effectifs.

1. Fabrication de produits alimentaires : 31% du total des travailleurs
2. Personnel domestique : 23%.
3. Logement : 21%.
4. Cultures, production animale, chasse : 16%
5. L'extraction de minerais métalliques : 14%
6. Entreposage et soutien au transport : 15%
7. Services aux bâtiments et au paysage : 14%.
8. Activités de restauration et de service des boissons : 13%
9. Fabrication de cuir et de produits connexes : 12%
10. Fabrication de textiles : 11%

Bien que le vote ait été confirmé le 23 juin, il est essentiel de noter que les détails de ce changement feront l'objet de négociations au cours des deux prochaines années. L'image ci-dessous (via http://pwc.to/29Ojxhu) résume l'impact potentiel à court et à long terme. Dans l'ensemble, les économistes prévoient beaucoup d'incertitude au fur et à mesure que les effets se déploient, et encouragent ceux qui effectuent des transactions commerciales avec le Royaume-Uni à se préparer à évaluer les circonstances changeantes.

Pour nous aider à mieux comprendre les implications du Brexit sur les organisations internationales, nous avons demandé à Lynne Hardman, directrice générale de Career Partners International - Working Transitions au Royaume-Uni, de nous faire part de ses commentaires. Ses réflexions immédiates sont énumérées ci-dessous.

  • Taux de change : Le dollar est fort, les entreprises doivent donc envisager la facturation en monnaie locale lorsque cela est possible.
  • Toutes les banques, les services financiers, les compagnies aériennes, etc. qui ont une forte présence au Royaume-Uni ou dans l'UE peuvent envisager de déménager.
  • Il est très peu probable que les modifications du droit européen de l'emploi soient annulées au Royaume-Uni, en particulier celles qui concernent les licenciements et les employés touchés par les fusions et acquisitions.

Il y a un afflux de résultats tant positifs que négatifs, dont aucun n'est certain. Il est essentiel de prendre la situation au jour le jour, de se rendre compte des effets et de s'efforcer de s'adapter en conséquence.

Connectez-vous avec nous

Travaillons ensemble

Pour en savoir plus